
Ce site remplace l'ancien site officiel de l'agence de photographie : Le média des villages, depuis que ses prestations auprès des professionnels de l'immobilier et de l'architecture ont été arrêtées, et l'activité réduite à des expériences photographiques d'ordre privé. Ce site tient lieu de vitrine pour illustrer de manière plus globale mon travail sur l'ultra-grand-angle, (actuel et à venir...), notamment avec des prises de vues de bâtiments faisant partie du patrimoine architectural, et de notre environnement, d'abord mâconnais de par le fait que je réside à Mâcon, et au delà au gré de mes déplacements et de mes inspirations du moment. Ceux qui voudraient obtenir un ou plusieurs fichiers-photos, (disponibles en grande taille et haute résolution), et les droits d'utilisation, peuvent me contacter. Suivront au fil du temps des exemples de photographies issues d'expériences diverses sur les ressources souvent méconnues de l'ultra-grand-angle.
Ma tendance naturelle à aller vers des images de plus en plus épurées me fait revenir insidieusement vers la photographie monochrome. Aussi ce site servira d'archives de ces tentatives (réussies ou pas...) effectuées en ce sens.
De 2008 à 2020, dans le
cadre de l'agence associative "Le média des
villages", dont l'objet était la promotion
de la région Mâconnais-Beaujolais-Val de Saône, j'ai
réalisé plusieurs centaines de reportages photographiques,
(présentés en vidéo-diaporamas), sur les villages et leurs acteurs
économiques, (producteurs de terroir, restaurateurs, artistes,
artisans d'art, etc...), et aidé à la reprise de nombreuses affaires
à vendre, principalement en CHR (Cafés-Hôtels-Restaurants).
A partir de 2020 l'association "Le
média des villages" s'est orientée différemment, réduisant son champ
d'action à la photographie immobilière et d'architecture. Ce
registre photographique particulier a été pour moi une véritable
"révélation" et est devenu mon domaine de prédilection, un terrain
fertile qui répondait à mon besoin d'expériences nouvelles et à mon
attirance pour les formes géométriques en matière de visuels.
Aujourd'hui je suis toujours le photographe de l'agence associative de photographie "Le média des villages", mais mon statut de retraité m'a libéré du souci de la rentabilité quant à l'exercice de cette activité. Désormais mon but est de m'occuper l'esprit pour retarder autant que faire se peut la sénilité, en m'accrochant à ce qui me motive encore : la photographie, telle que je la conçois aujourd'hui pour ce qui me concerne. C'est à dire, en cessant de photographier en courant avec des clients pressés d'en finir : ceux pour qui le sens du plaisir à travailler de manière à bien faire les choses est relégué au plan secondaire au profit d'une course permanente contre le temps. Une forme d'esclavagisme moderne à laquelle j'ai le privilège de pouvoir échapper. (Il faut bien des compensations aux inconvénients qui vont avec l'âge qui avance...).
Les observations qui suivent sont plutôt destinées à ceux qui ne connaissent pas bien les règles de base qui régissent les optiques photographiques, et qui seraient curieux de mieux les comprendre. C'est ma pratique de la photographie immobilière et d'architecture, et aussi "de paysage", qui m'a convaincu qu'il était plus pertinent de construire des compositions basées au plus près de la vision humaine, pour élargir les possibilités de faire ressentir des forces plus puissantes. Or il s'avère que ce n'est pas souvent le cas. On offre, la plupart du temps, par facilité ou laxisme, aux gens en recherche de perception d'émotions nées de la réalité des choses, des images au champ de vision étriqué, qui n'ont rien à voir avec ce qu'ils ressentiraient en étant sur les lieux. Pour un impact plus fort on se devrait, donc, d'employer quasi-exclusivement un objectif dont l'angle de champ est très proche de la vision binoculaire humaine qui est de 120°.
En général, un humain a un champ de vision horizontal de l’ordre de 180° environ. Toutefois, l’œil a, à la base, un champ de vision de 60° du côté nasal et de 90° du côté temporal (soit 150°). Avec deux yeux pleinement fonctionnels et coordonnés, le sujet peut avoir un champ binoculaire de 120° et deux champs de vision monoculaires de 40° environ sur les flancs (soit en tout un champ de vision horizontal d’environ 200°).
Comme on fait entrer beaucoup de choses dans un champ large, (= de faible focale...), les possibilités de jouer avec ces choses sont infiniment plus nombreuses que celles qu'offrent des focales plus longues. La taille des éléments qu'on peut insérer dans l'image à faible distance est également très supérieure. Déterminer ce que sera l'avant-plan, choisir l'angle de vue, la position, (ce qu'on appelle le point de vue...), la meilleure distance (quand elle n'est pas contrainte...), etc, sont autant d'options qui déterminent le rendu final...D'autre part, ce type d'objectif fait ressortir les perspectives, ce qui impacte particulièrement l'image. Le challenge est de réussir à faire des inconvénients, des avantages. L'utilisation de l'ultra-grand-angle ouvre la voie vers d'infinies variations d'inspiration, élargit le champ du possible, et nous enmène au delà de notre imaginaire de base. En contrepartie il faut en maîtriser les inombrables perversités, (ce qui, en fait, ajoute de l'intérêt à la chose...). Certaines optiques vont jusqu'à 120° et même au delà : (130° pour l'extrême). Mais au détriment de déformations de volume difficilement gérables sur les bords, d'un parallélisme des verticales trop dégradé, et de défauts géométriques parasites souvent imprévisibes. C'est pourquoi je me suis arrêté à 113°, et sur une optique de très bonne qualité. Au delà, c'est plutôt le domaine du "fisheye", qui donne des lignes courbes, à la différence des objectifs dits "rectilignes", et embrasse un très large champ, (jusqu'à 180° dans toute l'image). Mais là, on entre dans une catégorie de photographie qui ne m'intéresse pas.
Bien-entendu je travaille aussi avec des objectifs de
focale plus longue, mais principalement pour élargir les opportunités
d'essais de compositions avec des sujets qui se prêtent davangage à la
prise de vue avec un angle de vision plus restreint.
Ceux qui voudraient échanger avec moi sur leurs expériences en
photographie, exposer leur point de vue sur la chose, sont les
bienvenus. (Voir coordonnées de contact en bas de page...).
Une tentation à laquelle je n'ai pas résisté : renouer
avec le noir et blanc des pellicules
argentiques "Ilford" avec lesquelles j'ai
débuté en photographie, à l'âge de 14 ans, sous l'égide d'un
photographe de l'armée de l'air qui m'a enseigné les bases de la prise
de vues. En contrepartie, je l'aidais dans ses travaux de traitement
post-prise de vues, entre autre en tournant l'agitateur de sa cuve de
développement, (je me souviens de la marque : "Paterson",
qui existe encore...). C'était dans les années 60, où l'un de mes
oncles m'avait judicieusement offert son appareil Kodak "Rétinette"
qu'il avait remplacé. Retrouver toute la puissance du noir et blanc et
se concentrer sur une composition basée uniquement sur des formes, des
perspectives, des angles de vue, et le jeu subtil des ombres et de la
lumière. Dédaigner la couleur, la traiter en parasite, c'est peut-être
la solution pour se rapprocher du Graal en matière de photographie
?... Toujours est-il que j'ai de la chance, les capteurs Fujifilm, (la
marque de mes appareils), sont on ne peut plus performants pour le
noir et blanc, avec une simulation de film qui a demandé plus de dix
ans de recherche. Je n'aurais donc aucune excuse si le résultat n'est
pas convaincant...
Ceux qui veulent visionner mes premiers essais peuvent cliquer sur le
lien direct ci-dessous :
Tous ceux qui voudraient augmenter leur volume de
locations avec des photographies professionnelles illustrant les
annonces des plateformes comme Airbnb, Booking.com, Abritel, etc, qui
attirent le regard, rassurent, et déclenchent davantage de
réservations, peuvent me contacter pour conclure un arrangement
d'intérêt réciproque : échange d'une ou plusieurs nuités, (selon le
bien et la distance), contre le plaisir de la prise de vues et le
dépaysement pour le photographe. Déplacement dans un rayon de 200
kms de Mâcon, (et même au delà pour des cas spécifiques...).
Après entente (par téléphone et mail), une convention
détaillée est établie pour garantir aux deux parties la
solidité de l'échange transactionnel.
06 05 23 50 16